Jours 5, 6, 7, 8, & 9
Jour 5 – Un livre dont vous ne vous séparerez jamais.
J'ai baigné dans la phytothérapie depuis ma plus tendre enfance et je dois avouer qu'à l'époque, ça me saoulais, j’étais trop jeune pour comprendre le réel impact que la nature pouvais avoir sur moi, nous, le monde, mais aussi le lien étroit que nous entretenons quotidiennement avec elle. Et bien aujourd'hui le livre dont je ne me sépare jamais est un condensé poche de tous les bijoux littéraires que j'ai chez moi sur le thème de la médecine par les plantes.
Jour 6 – Jour de la St Nicolas – Un livre qui serait ton « plaisir coupable »
Ce n'est pas vraiment un plaisir coupable, c'est simplement que ce genre de lecture se situe dans la lignée des littératures adolescentes qui furent un véritable échec niveau adaptation cinématographique ( Pour ne pas citer la formidable diarrhée visuelle qu'a été Twilight ). Pourtant après avoir lu le premier tome de la série The Mortal Instruments, je constate que le livre est bourré d'incohérences habilement rattrapée par la version cinéma. De ce que j'ai lu des critiques le tome 2 est mieux fichu et du coup, cela me met l'eau à la bouche.
Jour 7 – Un livre que vous avez lu plus de deux fois.
C'est le tome 2 d'une saga sur l'histoire des Highlands, La vallée des larmes, plus précisément l'époque du dernier soulèvement Jacobite avant Culloden. L'histoire commence au moment du massacre de la vallée de Glencoe et se clôt sur l'un des derniers membres de la famille MacDonald expatrié au Québec après une fuite longue et douloureuse. A vrai dire, j'ai relu plusieurs fois tous les tomes, mais le second reste l'un de ceux qui j'aime le plus. Dans le premier opus on découvre la rencontre entre Une jeune Irlandaise, servante chez un lord Anglais et un gros borobrute des Highlands, Liam MacDonald. Dans ce second tome on voit la seconde génération MacDonald et nous voila confronté aux résonances d'une guerre pour la liberté et la justice, les sacrifices et le prix à payé pour vivre en paix ou du moins en entrevoir les fragments. Dans cette série, les personnages souffrent, s'écorchent les genoux, tombent, encore, souffrent de nouveau, s'échinent, se redressent, retombent, mais ils n'abandonnent jamais.
Ici c'est l'histoire de Duncan MacDonald, l'écriture est très visuelle et on pourrait presque admirer ces paysages Écossais et l'odeur de la lande qui ont rendus fier tant de générations de Highlanders.
Jour 8 – Un livre que vous avez emprunté à un ami et que vous avez adoré.
Lu au lycée, j'ai un jour emprunté ce livre à un camarade dont je ne me souviens plus le prénom. Merci à ce jeune homme qui avait du mal à avaler sa salive chaque fois qu'il s'adressait à quelqu'un et qui était d'une gentillesse et d'une culture incomparable. Cet ouvrage tient plus du document bourré d'informations plutôt que du roman, car tout est vrai et savamment fourré de références toutes plus dérangeantes les unes que les autres. Le 11 septembre? Une blague prévue à l'avance. Les tours, effondrées comme un château de carte? Physiquement impossible. Les pubs à la tv? La famille Laden rapatriée la veille du 11 septembre? Pleins de petites choses énoncées et discutées avec l'humour et la désolation critique bien connue de ce cher Micheal Moore. Tous aux Abris!
Jour 9 – Un livre qui vous rappelle votre enfance.
Tout est a commencé lors d'un cours d'anglais vers la fin CM2 ou début sixième, je ne sais plus précisément. Nous devions traduire un extrait de texte issu d'un roman de Georges Orwell, La ferme des Animaux, ensuite nous avons joué en mini pièce de théâtre ce même extrait. Enfin la première fois que j'ai lu cette histoire dans son intégralité c'était sous forme de bande dessinée, puis j'ai parcouru le Roman et du coup, c'est un livre qui m'évoque ma jeunesse et qui m'a beaucoup marqué. Aujourd'hui ce texte résonne avec plus de véracité et de réalité qu'il n'en avait pour moi à l'époque.
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