Commençons par ma Pile à Lire. Je suis en train de lire ci-dessous depuis plusieurs semaines. Oui, plusieurs semaines alors qu'à une autre époque je l'aurai dévoré en trois jours, voire 24h.*misère*. Je n'ai plus le temps pour rien, c'est affligeant, je meurs. Et le temps file a toute vitesse, hier je fêtais mon quart de siècle et sept mois plus tard, voila.
LIVRES
"Difficultés à gérer ses émotions, sautes d'humeur, mauvaise estime de
soi, peur de l'abandon, anxiété et dépendances affectives... ces
symptômes conjugués peuvent être les signes d'une personnalité limite.
En
général bien adaptées socialement, les personnalités limites savent
dissimuler leurs fragilités et souffrent en silence ou dans l'intimité.
Les crises émotionnelles (exaltation, colère, désespoir) imprévisibles
et destructrices dont elles sont régulièrement victimes trahissent
cependant leur extrême sensibilité...
Au fil de nombreux
portraits, l'auteur s'attache à décrire les traits caractéristiques de
ces personnalités de plus en plus nombreuses dans une société en mal de
repères. Il explore leurs modes de fonctionnement, les principales
origines de leur trouble et donne de nombreux conseils pour mieux gérer
le quotidien. Il présente enfin un panorama des principales approches
thérapeutiques auxquelles elles peuvent avoir recours."
On en revient souvent au lien affectif lié à l'enfance. Sur le fait qu'il ne faut pas confondre, personnalités limites et dépressifs. Sur notre façon de percevoir le monde à travers nos expériences passées. Sommes nous condamné à reproduire sans cesse? C'est une idée assez flippante.
"Perversion narcissique dans le couple, harcèlement moral dans l'entreprise, pas un jour sans qu'on en parle...
Pourtant, sans minimiser l'horreur de certains cas extrêmes, la
manipulation prend la plupart du temps des formes moins spectaculaires.
Par son caractère apparemment ordinaire, elle n'en est que plus
sournoise et difficile à détecter. C'est un véritable travail de sape
psychique perpétré en toute discrétion. De légères brimades en allusions
perfides, de demi-vérités en doubles messages, ces agressions agissent
comme des petits poisons.
A faibles doses, bien qu'indigestes, on
n'en meurt pas, on arrive parfois même à s'en accommoder. Par contre,
leur répétition et leur accumulation sont réellement toxiques ! Comment
savoir si je suis manipulé ? Ces tensions dans mon couple, est-ce de la
manipulation. Le plus manipulateur des deux, est-il toujours celui qu'on
pense ? Est-ce que, sans le savoir, je participe à cette situation qui
me nuit ? Les échecs répétés de ma vie d'adulte sont-ils liés à ce
climat familial qui a empoisonné mon enfance ? La simple compréhension
des mécanismes pervers qui pourrissent certaines de nos relations nous
aide déjà à nous en dépêtrer.
S'appuyant sur des cas concrets, Marie
Andersen explique dans cet ouvrage comment reconnaître la manipulation
ordinaire et s'en libérer."
Parce que je ne l'ai pas encore lu, je vous mets la critique de K.Héva.
"Je
ne pense pas que les gens soient mauvais. Les gens font juste comme ils
peuvent avec ce qu’ils connaissent et
possèdent. M’en prendre plein la gueule durant le premier quart de
ma vie m’a rendu extra lucide, je vois venir les coups tordus trois
jours à l’avance à présent. Mais crédule que j’étais, je
rejetais ces intuitions en me disant que je voyais le mal partout.
C’était avant de lire ceci :
Marie
Andersen m’a fait comprendre que je ferais mieux de me fier pleinement
à mes intuitions, mais elle
m’a également aidé à comprendre pourquoi les gens agissent de la
sorte : le manque de limites inculqués durant l’enfance. Françoise Dolto
a fait quelques dégâts… Car si l’on considère enfin
l’enfant comme une personne pensante, les gens se sont mit à
culpabiliser d’utiliser l’autorité pour éduquer leurs enfants. Le
résultat est observable aussi bien dans les maisons, où les enfants
ont compris les ficelles du chantage affectif à leurs parents, que
dans les écoles, où les professeurs sont tenus d’être insultés sans
répliquer.
Bon nombre de ces « morveux », arrivés à l’âge adulte, sont équipés d’une boîte à outils
performante pour faire culpabiliser les autres, pour rejeter leur
part de responsabilité sur les autres et bien entendu, pour le fameux
chantage affectif. Entendons nous bien, Andersen ne prétend
pas que nous sommes tous des manipulateurs en puissance, elle
explique que cela nous arrive à tous d’user de ces outils peu recommandables et nous aide à en trouver la source, en plus de nous
proposer une alternative.
Cas pratique : Ma directrice adjointe fraichement arrivée dans notre service.
Les
deux premiers jours en présence de ma patronne avec qui je m’entends
bien, malgré ses sourires, je
remarquais qu’elle ne m’adressait la parole que pour me parler de
chiffres. J’ai tout de suite eu une intuition. J’essaie de faire bonne
figure, mais je sais déjà qu’elle va me prendre pour cible
et j’en devine tout aussi vite la raison : il lui faut imposer son
autorité et je vais lui servir à réunir tout le monde autour d’elle
contre moi. Ça n’a pas manqué. Le jour suivant, ma
patronne est en congé, tout le monde me regarde bizarrement, même le
petit nouveau de vingt ans me regarde en biais, je soupire, j’en ai
marre d’avoir raison !
La
directrice adjointe a mit en avant mes chiffres pas terribles de ces
deux derniers jours auprès des autres. A
chaque fois que je lui parle, elle me bloque sur mes performances.
Elle est là depuis deux jours maintenant, je ne connais ni son nom de
famille, ni son âge et en dehors de mes chiffres,
impossible de lui parler. Elle se croit subtile, elle veut faire de
mon cas un exemple pour les autres qui comme des faux-jetons commencent à
prendre leur distance avec moi. Qu’à cela ne tienne,
je prends mon mal en patience. Troisième jour,... [lire la suite ICI]"
"Le présent ouvrage est une approche, à la fois médicale et
anthropologique, vivante et précise, de la nutrition préhistorique. Il
confronte les connaissances scientifiques des nutritionnistes et les
données matérielles, acquises par les préhistoriens.
Dans son organisation et sa structure, il souhaite répondre aux
questions que se pose l’homme d'aujourd'hui : Qui étaient les grands
chasseurs de la Préhistoire ? Quels étaient leurs besoins alimentaires ?
Comment parvenaient-ils à y subvenir ? Leur alimentation était-elle si
différente de la nôtre ? Étaient-ils victimes de maladies
nutritionnelles ? Devons-nous revenir à la diététique préhistorique ?"
L'envie de lire cet ouvrage m'est venu après avoir visionner cette émission Je mange donc je suis, pis j'aime me culturé ! J'ai appris pleins de choses étonnantes durant ce visionnage et j'ai hâte d'en savoir plus sur nos envies primitives nutritionnelles ^^
SÉRIES
Ensuite, j'ai enfin pu voir AKTA MANNISKOR (Real Humans), une série télé suédoise dont j'avais apprécié la bande annonce au cinéma.
"Dans un monde proche du nôtre, les hubots (human robots) ressemblent à
s’y méprendre aux êtres humains qu’ils remplacent dans les tâches
domestiques. Une cohabitation qui engendre des relations complexes et
des émotions contrastées, entre amour et haine, alors que certains
humanoïdes rêvent d’émancipation.
Assistance aux personnes âgées, aide aux devoirs, tâches domestiques :
ces employés modèles sont serviables et corvéables à merci. Mais leur
étrange présence engendre des émotions contrastées parmi les humains.
Plébiscités
par certains, ils suscitent une hostilité croissante chez d’autres,
d’autant que la frontière entre êtres vivants et machines s’estompe, a
fortiori quand l’amour s’en mêle."
BONHEUR! A la base, je suis assez adepte, du cinéma norvégien et Danois (I am Dina, Royal Affair, les bouchers verts, etc.. Oui, y a Mads Mikkelsen dans tous les films cités, et alors??). Je ne pense pas avoir jamais regardé de cinéma suédois. Et bien... Bluffé. j'ai été... comment dire. SCOTCHÉ ! Tant par le jeu d'acteurs que la photographie, le maquillage est hallucinant, la mise en scène, le sound design, le scénario. P*tain, ce scénario ! Cette façon de traiter les personnages, de rendre uniques ces personnalités.. De parvenir à nous faire douter de nous mêmes. Nous spectateurs muets, pouvons douter de notre propre identité, de la vision du bien et du mal.
Douter... Après a lourde question existentielle "sucer es-ce tromper?", ce cher Eric à posé la suivante: "Baiser un hubot est-il tromper?" Mieux encore, "Se faire dépuceler par un Bot est-il valide?"
Bref, je conseille ! La série hein.
Sinon, je reviens de chez l'énergéticienne, verdict: Je suis à "fleur de peau". Je sais maintenant pourquoi j'ai parfois cette sensation peu agréable de chair à vif en effleurant simplement ma paume de main, mon avant bras ou bien cette impression de courbatures constante dans les flancs, les bras, le ventre. SO-FUN ! Burn-Out toute !
Tombée sur ton blog un peu par hasard je me suis surprise à lire quelques articles et à accrocher d'une certaine manière à ton univers.
RépondreSupprimerJ'ai aussi pu constaté que tu étais plus ou moins proche de Montpellier, ville où j'ai habité pendant deux ans pour mes études, et dont j'ai gardé un excellent souvenir.
Puis j'ai repéré quelques chansons de Type O Negative ici et là, il fallait donc que je laisse une trace de mon passage ici.
Bonne continuation !
Bienvenue dans mon monde, si je puis dire ^^
SupprimerArf, Montpellier la ville étudiante par excellence d'une certaine manière. 1 montpelliérain sur 5 a moins de 25ans et est de passage pour ses études. Tu es surement aller à Paul Valéry, non ?
AAAH type O negative. Un de mes groupes cultes! Il y a une sensibilité particulière qui me touche dans ce groupe.
Merci de ton passage !
Oui j'étais à Paul Va' en effet, j'y suis restée deux ans en Histoire de l'Art et Archéologie + Lettres et c'était vraiment de bons souvenirs même si je crois m'être plus m'amusée qu'autre chose. L'ambiance me plaisait bien plus qu'à la fac de Toulouse où les gens ne se prenaient vraiment pas pour de la m****. Tu étais/es à Paul Va' toi aussi du coup ?
SupprimerOui, j'ai fait un an en lettres classiques et un an en cinéma. Après, j'ai du arrêter a cause de problème financiers. Même si je n'ai rien a redire concernant la qualité d’enseignement, j’exècre particulièrement l'administration. en deux ans, je n'ai jamais trouvé mon cours d'informatique. ^^
SupprimerPaul valéry est réputée pour son coté bohème. Montpellier étant une ville assez gaucho hippie/roots/métalleux, cette fac en est presque le QG ^^
Ah oui, l'administration de Paul Va', un délice. Pour ma part c'est les cours d'anglais qui m'ont souvent posé problème. J'étais en lettres classiques moi aussi et bien que j'appréciais l'ambiance et la qualité des cours, je craignais la moindre confrontation avec le secrétariat.
SupprimerCe côté un peu "bohème" il me manque beaucoup à Toulouse. Parfois je me dis que j'aurais vraiment dû rester à Montpellier mais bon... Regretter ça ne sert à rien.
La fac ça ne te manque pas ? Même si j'ai terminé mes études souvent ça me donne envie d'y retourner quand je vois comme c'est tranquille d'être un étudiant (sans le sou, ou non...)
Ce qui me manque, c'est apprendre. J'aimerai vraiment y retourner, en choisissant les cours de mon choix. civilisations anciennes de la licence classique. scénario, histoire du cinéma et langage cinématographique pour la licence cinéma. Ou encore les théories en psycho. Je m'éteins intellectuellement dans mon boulot, chaque jour un peu plus et on veut me faire croire que j’apprends beaucoup a travers la relation humaine avec le client. c'est de la foutaise. le type lambda t'en a vite fait le tour et retourner sur les banc de la fac revient au statut de fantasme maintenant. Mais il faut bien vivre et gagner de quoi faire chauffer la popote.
RépondreSupprimer